Depuis quelques années maintenant, j’interviens régulièrement à l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice, organisme sous la tutelle du Premier ministre et basé à l’Ecole Militaire à Paris) dans le cadre de diverses formations. Comme déjà indiqué dans un précédent billet mais aussi car il n’est pas toujours possible, pour des raisons de confidentialité, de parler des personnes que je forme et de leurs organisations de rattachement, je n’aborde pas souvent le sujet ici.
Mais cette fois, puisque l’INHESJ a choisi lui même de faire un petit article via leur compte Linkedin, en utilisant de plus une photo prise durant mon intervention, je me permets de relayer l’information 🙂
J’étais donc il y a un peu plus d’une semaine à l’Ecole Militaire pour former les Gendarmes aux techniques de recherche d’information sur le web et à la veille (ce que je fais d’autant plus volontiers depuis mon intégration à la réserve citoyenne (CEN) de la région de Gendarmerie PACA/Sud). Ces derniers, de retour dans leurs régions peuvent occuper des fonctions de Référents en Intelligence Economique et aider ainsi les entreprises dans leur mission de sécurité économique notamment. Petite nouveauté cette année, la présence parmi les stagiaires de Policiers (désolé, pas le droit de dire de quelle section mais vous vous doutez que ce doit être au niveau de métiers dont la recherche d’information et l’analyse sont importants…).
Ceci dit, ne tournons pas autour du pot, il y a une autre raison qui motive mon billet aujourd’hui. Comme beaucoup de personnes qui travaillent dans ou avec l’Institut, nous avons appris avec stupeur qu’il avait été décidé de “fermer” l’INHESJ fin 2020. Je ne m’appesantis pas sur qui a pris la décision (pdf) ni pourquoi mais il est évident que dans un contexte où il y a un vrai cafouillage en matière de communication et que la sécurité est l’élément fort sur lequel il faut investir, je trouve que le moment n’est pas bien choisi ! Au lieu de laisser partir l’INHESJ “à la découpe” en confiant certaines de ses missions à droite et à gauche à d’autres ministères ou instituts, car effectivement on ne parle pas vraiment de fermeture mais de redistribution des missions, il aurait peut-être mieux valu embaucher (réaffecter) une vingtaine de personnes pour faire atteindre la barre des 100 salariés, dont le seuil inférieur est à l’origine de tout ça et de la dislocation de bien d’autres organismes/instituts d’État (surement tout aussi importants… mais peut-être pas tous), vu justement l’importance du sujet.
Tout comme les erreurs effectuées dans notre gestion et relation avec la Nature, j’espère qu’on ne payera pas beaucoup plus cher demain toutes les autres décisions prises aujourd’hui pour des raisons… économiques.
Source image et droits d’auteurs : compte Linkedin de l’INHESJ / Formation sur la veille et ses outils