“Un peeeu plus près des zétoilllleees…”. Avec des fêtes de réveillon plus lights cette année, on aura au moins été épargnés par certains refrains (ne pas cliquer ici).
Mais ce n’est pas de ça dont je voulais vous parler. Par pur “hasard”, alors que je venais de finir la lecture de “Une brève histoire du temps : les grandes théories du cosmos, du big bang aux trous noirs” de Stephen Hawking, je suis tombé en librairie sur le petit hors-série de Science & Vie intitulé “la nouvelle histoire de l’Univers“. Comme le livre de Hawking commence à dater (1988)… enfin, moins que la théorie de la relativité générale de Einstein (1915) qui est pourtant encore largement d’actualité, je me suis dis que ce serait bien de me mettre à jour.
Dans ce hors série, on retrouve la fameuse photo d’un petit bout de la Voie Lactée (moins de 1%), issue de la fusion de clichés du satellite Gaïa que l’on peut télécharger sur le site de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) (attention : l’image fait 60 Mo !).
Chaque point qui y est visible (pour ne pas dire pixel) est une étoile. Notre planète est dans un système solaire équivalent à l’un des 1 à 2 milliards de points que l’on voit sur cette image (en supposant que des planètes gravitent autour de toutes ces étoiles, ce qui n’est pas évident à savoir). La voix lactée en comportant supposément environ 400 milliards.
Sur les photos du ciel profond de Hubble (certaines étant hallucinantes : voir ici une sélection des “plus belles” ou encore là directement sur le site de la NASA), comme celle-ci ci-dessous qui ne représente qu’une infime partie de l’espace, on peut distinguer de très nombreuses galaxies, certaines similaires à la notre. On estime le nombre de galaxies de l’Univers à environ 2000 milliards… mais le chiffre augmente au fur et à mesure de nos capacités de détection (sachant que celles qu’on voit ont peut-être disparues depuis des milliards d’années mais que d’autres ont dû se créer dans le même laps de temps).
J’enfonce des portes ouvertes, tout le monde sait déjà que nous ne sommes franchement pas grand chose… Mais je trouve que c’est bien de le (re)visualiser de temps en temps !
En lien avec cette réflexion, sur France 3, le soir du 1er janvier était diffusé un “zapping” de l’année 2020 (replay disponible uniquement quelques jours : visionnage fortement recommandé avant que cela ne disparaisse). Un extrait d’émission montrait un scientifique pointant une petite tache rouge, la planète Terre, au centre d’une photo remplie d’une bouillie de pixels. Celui-ci indiquait en gros que tout ce que l’on sait, tout ce que l’on connait, l’histoire de tous les peuples et des animaux, l’évolution, les paysages, les merveilles du monde, nos amis, nos bonheurs, amours et petits tracas du quotidiens… tout était sur cette tache rouge ridicule…
Il y a peut-être eu d’autres accidents sur d’autres planètes ayant entrainé la vie… mais il n’est pas dit aussi que nous ne soyons pas tout simplement uniques. Dans tous les cas, nous n’avons pour le moment qu’une seule planète sur laquelle vivre et le voyage au delà de la vitesse de la lumière étant impossible, l’identification d’une autre planète habitable ne voudra pas dire que nous pourrons y aller, sauf à sacrifier “au minimum” des millions de générations de personnes dans un voyage galactique. Personnes qui au final n’auront plus le souvenir de ce que cela fait de vivre sur une planète et n’en feront plus un but intéressant. Certes il y a les fameux trous de ver permettant de gagner du temps en reliant temporellement 2 zones de l’Univers très éloignées mais nous ne savons même pas s’ils existent vraiment, s’ils sont reliés durablement et encore moins si nous pourrions les traverser.
Au moment de présenter mes vœux, j’ai pensé que cela permettait idéalement de relativiser (ce qui tombe bien quand on parle d’Einstein et de ses théories 😉 ). Il y a les choses pour lesquelles on ne peut rien faire car cela nous dépasse… donc il faut savoir lâcher prise et arrêter de stresser pour tout et surtout pour rien (plus facile à dire qu’à faire, je sais…). Il y a d’autres choses qui demandent peut-être des efforts mais qu’il faut impérativement faire. Par exemple en ce qui concerne le climat et l’environnement, si on ne veut pas laisser une poubelle à la place d’une planète à nos enfants avec tout ce que cela entraine comme catastrophes (sécheresses, tempêtes, inondations, montée des eaux donc augmentation des tremblements de terre, maladies,… (*)). Certes les gros changements ne viendront que si les bonnes actions politiques sont prises à grande échelle mais on peut déjà chacun à son niveau adopter de bons gestes, à commencer par se contenter de ce qu’on a (- + – = +) et à ne pas vouloir toujours plus que son “voisin”. Mais il y a aussi des petites choses sur lesquelles on peut facilement agir pour rendre le quotidien plus facile ou utile : être bienveillant et tolérant envers les autres, respecter les gestes barrières pour limiter la propagation de ce **** de virus et protéger les plus fragiles, se fixer comme objectif de se coucher tous les soirs en sachant qu’on a fait quelque chose de bien dans sa journée, … ou encore tout simplement sourire à quelqu’un qu’on ne connait pas (c’est gratuit) (**).
Sur ces quelques évidences, je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne nouvelle année, de partager le plus possible de moments de bonheur avec vos proches. De prendre de bonnes résolutions et, plus dur, de trouver la force d’en maintenir le plus possible jusqu’au 31 décembre prochain 😉
(*) : liste malheureusement non exhaustive !
(**) : liste heureusement non exhaustive !
Source image à la Une et en entête : NASA