Participation aux 3e rencontres du Cercle de Capital Humain – Télécharger le baromètre de la sécurité

Le 14 juin dernier, j’étais convié par le Cercle du Capital Humain (CCH), au Fort Ganteaume à Marseille, à intervenir lors d’une table ronde sur “la Sécurité et l’Intelligence Economique“, en présence notamment de Philippe Clerc et de Henri Dou ou encore Claude Tarlet (Président de l’Union des Entreprises de Sécurité Privée) pour ne citer que eux.

Le Cercle du Capital Humain est un réseau d’experts et de décideurs dans le domaine de la sécurité présidé par Alain Juillet. Pour cette “3e Rencontre de la Sécurité Globale des Organisations” , 2 ateliers étaient organisés : celui sur la “Sécurité et l’Intelligence Economique” donc et un autre sur la Cybersécurité et la Cyber-résilience.

Lors de mon intervention, j’ai insisté sur l’importance de l’humain dans la démarche de veille dans un contexte où les entreprises privilégient l’achat d’outils payants forts coûteux au détriment d’un investissement dans de l’intelligence humaine (et des “outils de veille” gratuits ou à bas coûts mais tout aussi professionnels). Ce qui ne va pas s’arranger avec l’engouement pour l’Intelligence Artificielle ! Il faut former les étudiants et c’est même un rôle sociétal important des entreprises mais je me désole de voir tant d’entreprises engager des dizaines de milliers d’euros dans l’achat d’un outil de captation d’information (je n’utilise volontairement pas le mot veille ici, la recherche et captation n’étant qu’une partie du cycle de la veille, et pas la plus importante) puis ne chercher qu’à recruter pour quelques mois des étudiants payés au lance pierre pour donner à manger (des sources) à ces outils et paramétrer les requêtes d’alertes. Etudiants qui seront renouvelés l’année d’après par d’autres collègues des nouvelles promotions.

Je ne dis pas qu’il ne soit pas nécessaire de passer par là, se confronter au paramétrage de ces outils quand on commence dans le métier est une très bonne chose, mais il ne faut pas oublier non plus de les intéresser, donc les impliquer, à l’analyse même si elle n’est que partielle car nécessite une très bonne connaissance du secteur d’activité. Tout simplement car cela doit faire partie de leur formation.

Dans tous les cas, trop dépendre des outils ou encore croire que l’achat d’un outil c’est faire de la veille n’est pas une bonne chose. Et quitte à investir, il est intéressant de bien proportionner ce qu’on va mettre dans l’outil (donc pas 80% du budget) et ce qui va être injecté dans le salaire et autres démarches pour faire en sorte que la personne travaille dans de bonnes conditions (temps de repos, moment de relaxation/méditation afin de ralentir, ce qui est essentiel pour pratiquer la veille : voir pour cela l’article sur “l’Attention” sur le site de l’Intelligence Personnelle).

En plus des ateliers, un autre temps fort de ces rencontres était la présentation du premier baromètre de la Sécurité (région Sud) par Christophe Clarinard, baromètre réalisé en partenariat avec ENGIE, l’Agora des Directeurs Sécurité Sud, le Clusir Paca, le CIP (Club Informatique Provence Méditerranée) et PSM (Protection Sécurité Magazine). Vous pouvez désormais accéder à ce baromètre sur le site du Cercle du Capital Humain.

A noter également l’organisation sur Paris le jeudi 29 septembre 2019 d’un évènement du CCH sur le thème “Marque employeur et guerre des talents : quelles stratégies à l’ère de la digitalisation ?” avec la participation de Caroline Guillaumin (DRH et Directrice de la Communication de la Société Générale), Caroline Chavanas (DRH de Naval Group) et Laurence de Fontenay (DRH de Randstad).

Pour commenter cet article

Je vous invite à le faire via Facebook ou Linkedin.


Source et droits d’auteurs image à la Une et images de l’article : site web du Cercle du Capital Humain / baromètre de la sécurité du CCH